Elegy... [UC]

Let me introduce myself *bow*

Nom : Elegy.
Prénom (si existant) : Inconnu
Age : 28 ans.
Planète d'origine (facultatif) : Coruscant.

Just Have a look into the mirror...

Description physique : Une femme de haute taille, une silhouette d'une souplesse extraordinaire, un regard pénétrant, bleu glacier, qui dérange quand il vous pénètre. Un calme olympien sur un visage un peu rude, la plupart du temps inexpressif, la mâchoire bien serrée. La musculature est apparente et son physique est assez extraordinaire pour une humaine. Pourtant, elle parvenait à être d'une discrétion totale, à se fondre dans l'ombre avec une aisance déconcertante. Sur ses bras, des tatouages sauvages, mêlés aux cicatrices. Son corps est en excellente condition, malgré le fait que la carrosserie ait un peu souffert de certaines épreuves. Elle reste féminine et excessivement bien proportionnée. Signe particulier ? Son oeil droit n'est plus, remplacé par des capteurs et autres lentilles, imitant à merveille le globe oculaire, perdu lors de sa jeunesse.
Description morale : Aux nouveaux commanditaires, elle parait brute, rustre, simple. Une vulgarité dans l'expression, une tendance à aller directement au but, violemment. Elegy est quelqu'un d'une efficacité redoutable, d'une patience déconcertante et d'une intelligence insoupçonnée. Elle était meurtrière, le savait parfaitement, l'assumait et s'en servait. Elle était également parfaitement consciente de ses moyens, autant physiques que moraux, et n'avait aucun scrupule à s'en servir pour manipuler les gens et les mener là où elle le souhaitait. Son désintérêt étonnant pour les virements en fin de contrats (sauf cas exceptionnels), montrait son côté sanguinaire. Elle tue, presque gratuitement, et se dispenserait du monde matérialiste. Elle est rancunière et méthodique, la meilleure dans son genre.

A few words about me :

Enseignement/Formation suivi(e) : L'art de la rue lui a enseigné son métier. Chasseur de prime ou criminelle, elle ne savait plus trop...
Camp susceptible d'être rejoint / Déjà rejoint : Celui qui paye le plus cher.
Carrière en vue : Maître de guilde.

Biographie : L'homme était nerveux. C'est vrai quoi, il était dans un bar paumé, mal fréquenté, servi par des droïds aussi mornes que leurs carapaces de cuivre, alors qu'il était un être tout à fait exceptionnel, le meilleur journaliste de sa génération. Mais bon, il était là pour la bonne cause : décrocher le scoop du mois. Il avait rendez-vous avec un chasseur de prime, un magnat du crime qui faisait parler de lui depuis quelques temps. Un type qui terrorisait la population, en signant ses crimes d'un poème morbide. Une élégie. Il frappait n'importe où, n'importe qui, n'importe quand... Cela pouvait tomber sur vous, sur votre voisin, sur un passant... Ce criminel semblait totalement désordonné, flirtant avec la folie... Et lui avait décroché une interview avec lui... Il ferait la une des holojournaux. Pendant des mois. Et il aurait enfin son trophée tellement fantasmé qui lui accorderait de la reconnaissance à travers l'univers. Là, il quitterait son journal tout à fait miteux pour intégrer le service de communcation de l'Empire. Ah, quel bel avenir se profilait devant lui !

Mais bon, redescendons sur Terre. Enfin sur la planète. Pour l'instant, il était accoudé à un bar. Il n'y avait que peu de clients. Bien en évidence, une silhouette encapuchonnée semblait affairée et ne l'avait toujours pas regardé. Il s'approcha, avec une discrétion toute supposée. La silhouette était déjà sur ses gardes, la main posée sur sa hanche ronde. Féminine. Ce qui étonnait le journaliste.

"Elegie?"

La silhouette le dévisagea, le regard dissimulé par l'ombre de la capuche. Un sourire se dessine et elle retire sa capuche, laissant aparaître un visage rayonnant.

"Je vous en prie, asseyez-vous."

Il s'exêcuta. Il tremblait de peur, et fournissait de titanesques efforts pour le dissimuler. Il tenta de détendre l'atmosphère en engageant la conversation.

"Je n'aurais jamais cru que vous puissiez être une femme?"
"C'est la première erreur que vous avez commis à mon compte."
"Première? Il y en a d'autres?", dit-il, d'une voix qu'il voulait crédible, mais qui ne reflétait que sa peur panique.
"Il semblerait."

Il se releva, tout à fait effrayé désormais. Elégie se contentait de sourire, suivant ses mouvements désordonnés. Il recula précipitemment, jusqu'à ce qu'il heurte une silhouette dure. Immédiatement, il se trouva avec une lame en acier sous sa tendre gorge blanche. Il ne voyait rien, et devenait sourd à écouter les battements affolés de son coeur. Quelqu'un se pencha près de son oreille, pour murmurer :

"Déjà, pense-tu que je serais ainsi sous le flash des projecteurs, à visage découvert?".

L'homme parvient à jeter un oeil derrière lui, et il ne trouva qu'un masque de verracier gris pour seule réponse à ses interrogations angoissées. La voix était grave, avec des accents nets et assurés. Quelqu'un qui maîtrisait une situation qui lui échappait totalement. Il était pris au piège, et il pensait encore pouvoir s'en sortir. Nerveusement, il demanda :

"On peut peut-être commencer l'interview non?"

Il y eut un rire sardonique. Sec, bref.

"Tu crois vraiment que je suis assez bête pour me livrer comme un phénomène de foire? "
"Beh alors, pourquoi suis-je là?"
"Tu as quelque chose qui m'intéresse."
"Hein? Mais quoi?"
"Tu le sais bien..."

Il ne le saura jamais, finalement. Une fine lame d'acier rétractable traverse proprement son vêtement et se plante dans sa poitrine. Un peu de sang gicle, tandis que la silhouette soutenait son corps et le serrait contre elle. Le temps que la lame déverse son poison en son coeur. Il meurt. Elle le glisse dans un coin d'une ruelle sombre, pose sur son pourpoint une feuille archaïque. Elle fait ses poches, glisse un objet contre son sein et lui dérobe son holoenregistreur. Le reste, papiers, argent liquide, carte de crédits... Elle le laisse à la rue et à ses pauvres rapaces.

"C'est la première fois que tu fais ça, El. Une mise en scène."
"C'était le seul moyen pour moi de le faire venir."
"Tu n'aurais pas pu le croiser dans la rue?"

Elegy attira son "appât" à elle. Sous le masque, elle souriait.

"Ca m'a permis de te faire participer à ma chasse."

Elle se blottit contre le corps rassurant d'Elegy, posant sa tête contre son épaule. Elle savait que leur temps était compté. Par ailleurs, Elegy posa une main sur sa poitrine et baissa la tête. Evidemment, son masque métallique ne pouvait refléter la souffrance dans les yeux de la jeune femme.

"Ca ne va pas?"
"Si, très bien."
"Tu es douée pour mentir, Elegy."

La voix de sa compagne était triste. Le coeur d'Elegy se serra. Non, elle ne pouvait pas lui faire ça... Mais avait-elle le choix? Elle soupira.

"A bientôt, Norsca."

Elle releva le bas de son masque et embrassa sa complice. Puis, elle se retira. Il ne fallait pas plus de cérémonie, sinon cela l'exposerait à un trop plein de sentiments. Et elle ne le souhaitait pas. Pas d'attaches, pas d'amantes fixes. Elle devait être libre comme le vent. Elle entra dans un couloir désert, bloqua la porte et déposa sur le sol l'holoenregistreur. Elle le régla et disparut du champ. Elle s'éclaircit la gorge.

"C'est à vous que je m'adresse aujourd'hui, vous, les riches, les nobles, les politicens véreux qui décidez du sort de l'univers. Vous me connaissez, enfin, vous m'appellez Elegy, à l'image des mots que je laisse sur mes victimes. Je suis pour vous le croquemitaine, la terreur, l'ombre qui s'insinue en vous, en vos rêves. Je suis votre pire cauchemar. Je frappe n'importe où, n'importe qui, n'importe quand. Je vous effraie, je suis celle qui se glisse, qui fait corps dans l'obscurité pour vous prendre la vie. Oui, je suis tout ça, vous avez raison. Je me fais payer pas bien cher pour tout ça. Et je nourris tous vos journalistes avides de potins et d'affaires sordides...

Je suis née il y a 28 ans, dans les rues bourbeuses de Coruscant. Oh, pas les quartiers magnifiques, en hauteur, où vous pouvez mépriser les gens et ne pas vous occuper de la misère qui vous environne, un bon cocktail Naboo entre vos doigts. Moi, je suis née dans le crime. Dans la corruption. Dans la luxure. Je suis née sans aucune assistance, à l'ancienne. Sans père. Probablement un pauvre péteux qui peuple le Sénat et qui ne voulait pas se compromettre. Mon éducation, c'est ma mère qui me l'a prodiguée. Jusqu'à ce qu'elle meurt. Si elle était dans cette situation, c'est à cause de vous. A cause de vos impôts inconsidérés, à cause de votre égoïsme, à cause de votre cécité volontaire. C'est vous qui nous parquez dans des ghettos insalubres. La révolution gronde. Vous perdez.

Les armes, j'ai choisi de les prendre. J'ai choisi de vous mettre un peu la pression. J'ai choisi de réveiller le peuple endormi, celui qui meurt anonymement dans les rues, celui qui ne succombe pas sous mes coups. Celui qui meurt sous les votres. Bientôt, je ne serais plus seule. Bientôt, vous tremblerez en entendant mon nom, qui se rapproche de plus en plus du Sénat. Je ne suis pas n'importe quelle chasseuse de prime. Je suis... L'Elegie..."

Elle éteint l'holoenregistreur. Non, tout ceci était encore une marche pour son plan. Un plan beaucoup plus personnel... A bientôt...

Maîtrise acquise, en devenir : Deux armes.
Pouvoir particulier : Discernement des cibles dans le noir.

Signe particulier :

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Bienvenue à toi, chasseuse de prime, je te valide. Amuse-toi bien parmi nous.