The minute you let her under your skin, Then you begin to make it better. [Qui veut.]

Bibliotheque de Coruscant - Nuit .


Encore une fois je m'etais reveillée en sursaut aprés une demi heure de sommeil. Je n'atteignais plus le sommeil paradoxal depuis 2 ans maintenant. 742 jours exactement que je ne dormais plus comme un bébé... Oh, je ne me plaignais pas, avant, je n'avais jamais dormi non plus. Mais la chaleur de... Je me sentais seule il fallait bien l'avouer. Et sans personne pour apaiser mes nuits cauchemardesques, autant dire que mes yeux ne se fermaient plus.

J'avais des flashs la nuit. Des flashs de mon passé, de ce dont je me souvenais, de ce que j'avais oublié. Il y'avait les longs moments passés sur Endor... Il y'avait les nuits a bord du RavenKnight, et il y'avait aussi Avant. De vagues images d'une grande residence, des cris, des pleurs, et des masses de sang... mais rien ne plus. Une chute enorme aussi, et des flammes... Mais tout etait trés flou. J'avais oublié qui j'etais.

Alors une fois de plus je m'etais douchée rapidement et j'etais sortie errer dans les couloirs. Vetue d'un baggy noir, d'une chemise blanche, cravate noire, et un de mes deux sabres laser a la ceinture. Ne nous leurons pas, ce n'etait pas l'argenté que j'avais pris avec moi. Mes pensées vagabondaient du sabre, a l'anneau que je portais au cou, au tatouage qui ornait mon avant bras, et a d'autres bras... plus aimant.

Un soupir triste, je sentais mes yeux luire d'un bleu sombre, mais je m'en fichais, ce n'etait pas comme si j'allais trouver quelqu'un a la bibliotheque a 3h du matin. N'est ce pas ?

J'avais passé les portes, et attrapant un livre je m'asseyais dans un des confortables fauteuils que je me reservais. c'etait...Calme. Sombre... Personne aux alentours, meme pas cette horrible bibliothecaire a cheval sur le reglement. J'etais tranquille.

Le livre que j'avais attrapé s'intitulait Mes asphodeles Et je ne pouvais m'empecher d'eclater dans un fou rire en remarquant que j'avais au hasard attrapé un de mes livres... C'etait brillant... Je le feuilletais quelque peu, et reconnaissait les mots familier, puis lassée de moi meme je le reposais a sa place pour saisir quelque chose de plus consistant.

De la poesie toujours. Un recoeuil, et machinalement je tombais sur un poeme ancien, que mon esprit avait tant de fois entendu... " Je fais souvent ce reve etrange et penetrant, d'une femme inconnu et que j'aime et qui m'aime, et qui n'est chaque fois ni tout a fait la meme, ni tout a fait une autre..."
Ironie du sort que je sois tombée sur celui ci, lors d'une nuit d'insomnie n'est ce pas ?
Ironie du sort que ce soit le poeme qu'elle me lisait quand ...

Qu'importe.

Un soupir, je restais la, un moment a lire, seule... Esperant ne pas être derangée...

[Ben si tu dit "Qui veut" ^^]

J'avais toujours cette envie de visiter. Rencontrer. Farfouiller. Trouver ?
J'errais, prenant soin de vérifier si mon tonfa était toujours sur ma ceinture. Un coup d'oeil par-ci par-là.

Des portes.

Des portes.

Des portes.

Je radote ? Non ....

J'entre dans l'une. Regarde bien, mémorise.

Ressort. Pour rentrer dans une autre salle, et le même jeu, ainsi de suite.
Un coup de froid me saisit [Je radote vraiment ^^'].
Je serra ma veste contre moi. Depuis que j'était sur Coruscant, j'avais froid. Allez savoir pourquoi...
J'entre dans une nouvelle pièce.
Tiens. Celle ci est plus grande. Bondée de livres.

Je suis tout l'allée, regardant les tranches de chaque livres.

Tournant a un angle, j'aperçois une silhouette, assise, qui lit.

Qui est ce ?

[Très court, en manque cruel d'inspi.]

[Han, mais ton avatar il est tout petit ]


" Ces passions qu'eux seuls nomment encore amours
Sont des amours aussi, tendres et furieuses,
Avec des particularités curieuses
Que n'ont pas les amours certes de tous les jours.

Même plus qu'elles et mieux qu'elles héroïques,
Elles se parent de splendeurs d'âme et de sang
Telles qu'au prix d'elles les amours dans le rang
Ne sont que Ris et Jeux ou besoins érotiques "

Je continue ma lecture, errant de poemes en poemes dans ce receuil qui semblait me narguer... Tous ces poemes je les avais lu autrefois, je les avais autrefois entendu lors de mes soirées sur Endor, ou dans le Ravenknight. Alors oui, je devais être masochiste, parce que les lire me rappelait son sourire, son visage... Et la plaie insoignable dans mon coeur. Mais il en etait ainsi. J'etais... ainsi.

Et je resterais alienée aux poemes jusqu'a la fin de ma vie. A ces poemes j'entends... Oh non, qui voulais-je leurer ? Je resterais attachée a tous les poemes, de tous les univers. C'etait... Mon metier aprés tout. Enfin l'un de mes metiers.

Un soupir, je relevais la tete en entendant quelques bruits de pas. C'etait une jeune femme, aux cheveux bruns bleutés coiffés etrangements... Enfin, qu'est ce qui etait etrange chez nous ? dans cette université ?

Un soupir a nouveau, je n'etais pas d'humeur a parler, mais elle semblait nouvelle... Ou pas. Qu'en savais-je? Pour ma part j'etais continuellement nouvelle, ne desirant pas m'attacher.. Ne parlant a personne.

Cependant, une chose etait sure, c'etait une etudiante. Au vu de son age.

Un triste sourire que je faisais disparaitre de devant mon visage, et je lui lancais un regard gris acier.

- La bibliotheque est interdite la nuit. Je peux vous aider?

Mon ton n'etait ni agressif ni sympathique... Il etait dénué de sentiment...

[HJ : Han ! Mais oui ! Va me corriger ça xD]

J'étais assise dans la salle d'holoprojection. J'avais fait le noir autour de moi, m'isolant mentalement. Par la Force... La révélation du vieux Peckhum m'avait bouleversée. Je ne savais que faire. Alors j'étais partie méditer. Faire le vide, me recueillir, penser à ses âmes soufflées en une seconde... Je me sentais inutile, fragile, vaine... Je me sentais aussi vide, incapable de penser, comme si je ne voulais pas mesurer le danger qui étreignait la galaxie.

Je tendis la main et déplaçais deux géodata de leur socle. Je les posais sur des projecteurs. Deux planètes se superposèrent devant mes yeux. Derrière, sans que je n'y prête vraiment attention, les commentaires audio. La superficie, une brève histoire de ces planètes... Non, ce qui m'importait le plus était les sphères vertes et bleues qui dansaient devant mes yeux. Dont une n'était plus qu'un champ d'astéroïdes... Alderaande n'était plus... Et l'Empereur mettait la main basse sur de nombreux systèmes.

Je ne pouvais plus être seule à supporter de tels fardeaux. Il fallait que nous fassions quelque chose, que je m'allie avec quelqu'un... Mais qui serait capable de faire face à tout cela?

Je soupirais. Revêtant ma bure de cuir, je rangeai les géodata à leur place. Mon regard se perdit dans la salle, qui me semblait aussi immense que l'univers, noire, étoilée... J'étais perdue, je flottais... J'étais en paix avec moi et avec ma pensée. Mais dès que je franchirais le seuil de la porte, je serais de nouveau tourmentée par tout ces démons.

Je sortis. Par la Force, il était déjà si tard? J'avais ommis mon horloge interne. Les couloirs de la bibliothèque étaient plongés dans la pénombre et seuls quelques néons diffusaient une lueur rougeâtre sur le sol. Mes pas étaient silencieux, comme si je glissais plus que je ne marchais. Je errais dans les rayons fiction, puis philosophie, un peu vidés par mes étudiants en panique face à l'échéance des examens qui approchaient.

Je m'assis sur un tabouret. Je jetais un coup d'oeil aux rayons suivants. Cette fois, on y consignait des livres, format assez extraordinaire. Mais parfois bien plus pratique pour l'apprentissage. On pouvait physiquement ressentir le livre, au lieu de se flinguer les yeux sur des écrans. Telle était la fierté de la bibliothèque universitaire de Coruscant.

J'aurais dû me trouver seule dans ce bâtiment. Je captai pourtant une lumière qui ne venait pas des néons. Je restais dans l'ombre, entendant quelques rumeurs. Probablement venant du rayon poésie. Non, ma présence ne serait certainement pas positive, vue l'humeur qui se dégageait de moi.

De plus, je n'avais pas à interrompre un dialogue entre étudiant et professeur, à en juger par le timbre de la voix... Je décidais donc de rester immobile. Ce qui ne m'empêcha pas de glisser une cigarette de tabac naboo entre mes lèvres. L'odeur au parfum exaltant m'enivra un instant, tandis que l'oeil rouge de ma cigarette dansait dans l'ombre.